dimanche 22 mai 2016

Voyage au Mexique : introduction

Mexique INTRO

Vous n’avez pas idée à quel point le Mexique m’a ressourcée… Avant de partir, je n’étais pas du tout dans une optique de transformer ces vacances en reportage pour le blog (heureusement que d’autres blogueuses plus douées, plus patientes et plus professionnelles que moi le font et je les admire car vraiment pour moi, les vacances = DÉCONNEXION TOTALE !) mais j’ai reçu plusieurs commentaires sur Instagram ou Twitter me demandant de le faire.

Au début c’était anecdotique et puis j’ai réalisé au fur et à mesure des questions posées que mes vacances intriguaient alors je me suis dit : « pourquoi pas ? » Commençons par le début : après 2 ans en Asie à vadrouiller un peu partout entre l’Inde, le Sri Lanka, le Népal, la Thaïlande, la Birmanie, Hong Kong, le Laos ou encore Bali (ouais rien que ça !)(l’Australie ça compte pas on va dire), je me suis rendue compte à quel point le monde était petit et immense à la fois.

Dans le sens où plus tu voyages, moins les grandes distances te font peur, moins l’idée de dormir dans des hôtels improbables te fait peur et l’immersion dans l’inconnu t’excite de plus en plus. Bon après avec internet, c’est très très facile de voyager : je ne me permettrai jamais de me faire passer pour ce que je ne suis pas : une aventurière.
Mais j’ai besoin de me retrouver dans des lieux où je ne connais personne, où je ne comprends rien et où toutes les saveurs, les odeurs, les sons et les paysages sont différents. Ca chamboule, ça remet les choses en place dans la tête car on arrête de tout voir de son petit point de vue de française ethno-centrée sur son nombril occidental.

Bref, mon bien-être mental passe par cela. Et si les saveurs de l’Asie me manquent énormément, je m’étais promis de partir à la découverte de l’Amérique du Sud pour les 2-3 prochaines années. Ensuite ce sera l’Afrique, puis le Moyen-Orient je l’espère (je rêve d’Iran et de Jérusalem mais comment dire que c’est pas trop le moment).

Mexique INTRO

J’ai voulu commencer par l’Argentine et j’ai tellement bassiné tout le monde avec ce pays que mon frère m’a offert le Lonely Planet pour Noël. Mais j’ai réalisé après coup que les périodes où je souhaitais partir n’étaient pas top au niveau du climat et j’ai préféré reporter le voyage à octobre/novembre. J’ai donc proposé à des amis de me suivre au choix ou au Mexique, ou au Brésil.

Je n’y connaissais absolument rien, ne parle pas un mot d’espagnol ni de portugais, mais après 11 mois de grisaille parisienne il me fallait ma dose de cocotiers et de jolies plages, saupoudrées de quelques visites culturelles histoire de ne pas trop culpabiliser et parce que quand même, on finit vite par s’emmerder à lézarder plusieurs jours d’affilée sur la plage, même paradisiaque.

De fil en aiguille, on s’est retrouvés à embarquer dans un avion de merde (je pèse mes mots) avec une compagnie de merde (Air Europa ça rime avec caca. Pardon.) mais dans un pays qui n’était pas du tout de la merde : le Mexique.
On savait juste qu’on atterrissait à Cancùn le 24 avril à 18H35 heure locale et qu’on voulait passer les 2-3 premiers jours à Tulum, à quelques centaines de kilomètres au sud, où un hôtel de dingue nous attendait. C’est tout.
C’est-à-dire qu’en atterrissant, on ne savait même pas comment se rendre à Tulum.

Mexique INTRO

C’est pour ça que j’ai bien rigolé quand vous me demandiez sur Instagram comment j’avais organisé mon voyage ! Je pense que la baseline de ces vacances était LE YOLO LE PLUS TOTAL. Tellement YOLO qu’on ne savait même pas qu’il fallait des adaptateurs pour les prises et qu’on a passé la première journée sans téléphones, tous déchargés.

On ne savait pas non plus qu’aucun de nos Snaps n’allait passer. C’était bien la peine de vous dire d’aller me suivre sur Snapchat : tout ce que je postais ne passait pas. Est-ce que le Mexique a une dent contre le petit fantôme ? J’ai pas cherché plus loin et je me suis contentée d’Instagramer tout ce que je voyais, avec le filtre de la bienséance.

Non parce que les photos off, vous voulez pas les voir. Par exemple j’ai de magnifiques souvenirs de mes sculptures de zizis sur la plage à côté desquelles je pose langoureusement avec Victoria, mortes de rire comme des gamines de 13 ans qui font les malignes parce que hihi, t’as vu j’ai fait un zizi dans le sable. Bref tu vois le niveau de décompression des vacances ?
Rah ça fait du bien.

Mexique INTRO

Bref bis, tout ça pour dire qu’en sortant de l’aéroport, on a demandé au vendeur de sodas comment aller à Tulum. Il a juste compris « Tulum » dans notre phrasé de vache espagnole et a pointé du doigt un monsieur tout seul derrière un comptoir. Lequel nous a expliqué en comptant sur ses doigts et en articulant bien qu’on devait attendre 15 minutes le bus pour Playa del Carmen, que là-bas on attendrait encore 1H et qu’ensuite on aurait un autre bus pour Tulum qui durera 45 minutes.

Si tout se passe bien. A ce moment-là il est 20H30, t’as déjà 12H d’avion dans la tronche et je te le fais en mille : on est arrivé à minuit dans notre fabuleux Zamas Hotel. C’était tellement l’euphorie en découvrant notre chambre qu’on s’est endormis comme des bébés en souriant. Et c’est là que je vais vous dévoiler notre fameux secret d’organisation de vacances : la carte de touriste !

Le staff de l’hôtel Zamas nous en a donnés et ce n’est que le deuxième matin au petit-déjeuner qu’on s’est attelés à la tâche de la to-do list Mexicaine : que faire, que voir, où aller, quand, comment, combien de temps ? Après avoir déplié la fameuse carte touristique de la Maya Riviera, on a listé toutes les villes qu’on voulait voir et qu’on nous avait conseillées, on les a repérées sur la carte et après des ratures, des gribouillages, des tirages de cheveux, on avait notre plan : Tulum, Cobà, Valladolid, Ek Balam, Chichen Itza, Mérida, Akumal, Playa del Carmen.

En une bonne heure, c’était bouclé et le Quintana Roo et le Yucatan n’attendaient que nous. Mais ça, c’était avant que le YOLO s’en mêle à nouveau car après Chichen Itza, on a filé à Bacalar et Isla Holbox sans même passer par Akumal.

Mexique INTRO

Je vous raconte tout ça dans une deuxième partie ? Maintenant que vous savez comment j’organise mes vacances, c’est-à-dire complètement à l’arrache, vous pouvez relativiser en disant que niveau procrastination, y a pire que vous.

 Bisous et à très vite !

jeudi 19 mai 2016

Run for Løv - concours !

Løv Organic

A peine rentrée de 2 semaines de rêve au Mexique, je m’envole de nouveau mais pour un voyage express cette fois-ci : direction le Vietnam, invitée par le Comptoir des Voyages !

Mais ce n’est pas le sujet de cet article, qui sera plus axé bien-être que cocotiers. Aujourd’hui on va de nouveau parler sport, parce que j’ai un peu évolué dans ma pratique. Depuis le mois de février, j’ai arrêté la boxe après un dilemme intérieur : j’adore ce sport, il me défoule, et malgré les 6h de pratique hebdomadaires, je suis arrivée à ce constat : mon corps n’avait pas changé. Et la déception a pris le pas sur le plaisir, j’ai donc continué à me rendre au Battling Club non plus pour y enfiler mes gants mais plutôt pour y suer à grosses gouttes lors de séances de circuit training, façon CrossFit light.

Car au-delà de la souffrance physique du gainage, du soulever de poids, du travail cardio, il y a une sensation de dépassement de soi et de sensations corporelles qui m’intéressent plus que dans la boxe française, qui m’aura permise d’être plus à l’aise avec mon corps, mieux coordonnée et plus confiante dans un legging et en brassière.

Løv Organic

Il y a un an, je me sentais tellement ridicule et boudinée dans une salle de sport, maintenant je n’en ai plus rien à faire.
C’est mon sas de décompression, l’heure et quart où je ne suis ni joignable ni assaillie de notifications et où j’arrête de ruminer car je ne pense qu’à compter les secondes d’efforts. 45 secondes de squats. 30 secondes de repos actif. 45 secondes de burpees. 30 secondes de repos actif. 45 secondes de fentes… et ainsi de suite…

Autant je n’arrive pas à méditer, autant je crois que ces séances purement physiques me permettent de mettre le cerveau en off. Et j’ai pris goût aux sensations que me procurent mon corps le lendemain d’une séance : je suis toute dure de partout, toute gainée, et les courbatures de moins en moins violentes sonnent comme une victoire.

Mon abonnement se termine le 21 juin et je songe sérieusement à me mettre au CrossFit une bonne fois pour toute, car si j’ai compris que je ne mincirai plus (dans le sens où le corps de mes 18 ans n’existera plus et que je dois apprivoiser celui de mes 25 ans), en revanche je ne peux pas accepter d’être molle du capiton, j’ai besoin de me sentir plus forte que ça. Ce n’est que mon avis personnel, mais il m’aura fallu 1 an pour parvenir à cette conclusion qui me plaît.

Si j’ai arrêté de me prendre la tête avec la bouffe donc, je fais en revanche énormément d’efforts au niveau de l’hydratation. J’ai remarqué depuis 6 mois que je ne tiens plus du tout l’alcool. Au début je croyais que c’était la fatigue, ou ma mauvaise humeur, ou le stress qui me rendait nauséeuse au bout de 2 pintes. Puis à force de dimanches entiers passés roulés en boule dans mon lit alors que je n’avais pas bu « tant que ça » (par rapport à mon passé d’expat ou d’Erasmus, c’était de la rigolade), j’ai fini par réaliser que l’alcool ça n’était plus vraiment pour moi… Et surtout dès que je me mets à boire, les douleurs se réveillent et c’est atroce. J’ai tout le temps mal aux jambes, aux pieds, aux genoux, et au bout d’un ou deux verres, ça empire et ne parlons pas du lendemain.

J’ai donc intégré l’eau minérale dans mon quotidien et croyez-moi, si ça peut paraître complètement naze ou évident pour vous, imaginez-vous que c’est la première fois de ma vie que j’achète des packs d’eau en faisant mes courses… 25 ans d’eau du robinet (en Inde je ne buvais pas d’eau minérale mais de l’eau filtrée ou purifiée en bouteille) et bim, me voilà accro à la St Yorre et à la VICHY Célestins. 1 bouteille au bureau pour la journée, 1 à la salle de sport et 1 demi le soir avant et après le dîner. Maintenant, quand je n’ai pas ma bouteille à portée de main je sens tout de suite que j’ai de nouveau mal partout et ça change tout.

Løv Organic

Je prends aussi de plus en plus plaisir à me faire des tisanes et à tester plein de nouveaux thés quand je passe le week-end chez moi (il m’arrive parfois de ne sortir que pour faire mes courses ou pour aller au sport, sinon c’est canapé, livres, magazines, replays d’émissions et laisser-aller total dans le plus grand des calmes, hashtag pyjama, hashtag et si je m’épilais les jambes à la pince à épiler pendant 3 heures ? Enfin toi-même tu sais que je suis pas la seule hein.) (Ce genre de week-ends est de plus en plus fréquent) (hashtag mamie) (hashtag me jugez pas)

Comme je travaille chez FAUCHON, j’ai mes petits favoris de la maison (allô l’infusion rooibos Marchand de Rêves dont je suis accro et dont je fais des stocks dès que possible ? Allô le thé Chaï qui est un pur délice !) mais depuis quelques semaines, une nouvelle petite boîte bleue a fait son apparition dans le salon : le thé Run for Løv de Løv Organic.

Quand j’ai lu la description de cette nouveauté lorsque la marque m’a contactée, j’avais un peu l’impression qu’ils l’avaient pensée pour moi ! Imaginez : un délicieux thé à la grenade, aux baies de goji et hibiscus bio (yuuuummm), que l’on peut boire infusé à chaud ou à froid (ça sera génial cet été en thé glacé !) avant, pendant et après le sport. Pensé pour celles qui pratiquent le yoga, le fitness ou le running, c’est LE thé feel good et ressourçant pour les sportives qui aiment se faire plaisir tout en prenant soin d’elles. Bon ben c’est du thé « la vie fantasmée de MarionRocks » quoi, mais en y croit c’est le principal :) 
Oui moi aussi je rêve d’une vie healthy comme un Instagram, mais je suis une fille de base pour qui boire du thé est une petite révolution dans son quotidien pas si healthy (tu le vois l’emballage de Milka-Oréo qui traîne ? Non mais je ne vois pas de quoi tu parles hein…)

Le mieux dans tout ça, c’est que Løv Organic et moi vous offrons 1 pot ici sur mon blog et un second sur mon compte Instagram (à venir !), afin que vous puissiez aussi le goûter et vous faire votre propre avis… Et pourquoi pas y devenir accro ?

Pour cela rien de plus simple : vous avez jusqu’à dimanche 22 mai 23H59 pour laisser un commentaire sous cet article qui raconte votre routine bien-être (sportive ou non d’ailleurs). Je tirerai au sort l’un ou l’une d’entre vous lundi 23 mai !


Hâte de vous lire, et à très vite pour un récap de mes aventures au Mexique !

 
Marion Rocks