L'Inde est un pays complètement incroyable où chaque événement peut prendre une tournure complètement rocambolesque en quelques secondes. J'ai l'impression que tout ce qui m'est arrivé de plus fou dans ma courte vie a eu lieu ici.
Alors c'est parti, j'ai listé pour vous les 5 trucs les plus WTF qui me sont arrivés depuis que j'ai atterri le 30 juin 2013 !
1) LE FEU
Je n'en ai jamais parlé sur les réseaux sociaux ni sur mon blog, mais dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juin, un feu s'est déclaré au rez-de-chaussée de la maison que j'habitais à l'époque.
Il faut savoir qu'en Inde, en tout cas à Chennai, les coupures de courant sont monnaie courante. C'est quotidien, et on finit par ne plus s'inquiéter de se retrouver plongés dans la pénombre quelques minutes ou quelques heures. C'est plutôt une source d'énervement, on se retrouve à pester contre sa clim éteinte : sans elle et son souffle rafraîchissant, impossible de s'endormir.
Tout ça pour dire que quand les coupures de courant sont devenues une habitude, quand les plombs sautaient en permanence et que les nuits se faisaient de plus en plus étouffantes, ce n'était pas le gros stress à la maison.
Toujours est-il qu'en pleine nuit, je me réveille en sursaut à cause d'une odeur de plastique brûlé. Je pense aux travaux derrière chez moi et ouvre la fenêtre pour vérifier : l'air chaud et humide de Chennai m'a alors semblé ultra sain. Étrange. Je titube, ensommeillée vers ma salle de bain à la recherche d'air frais, mais c'est impossible. Je me recouche, pour me relever dans les 5 minutes : c'est louche, cette odeur qui donne mal à la tête.
J'ouvre la porte de ma chambre, tente tant bien que mal d'allumer la lumière du couloir en touchant les murs à la recherche de l'interrupteur et me prends une grosse claque dans la gueule. De la fumée, noire, opaque, partout, qui monte dangereusement les escaliers depuis le rez-de-chaussée. Je me mets à hurler "Fire ! Fire ! Julie ! Get out ! Fire !" et cours vers la troisième chambre, celle de Madhu qui m'ouvre, les yeux écarquillés de peur.
Julie arrive en courant et on réalise que nous nous sommes tous les 3 réveillés en même temps à cause de l'odeur de brûlé. Je suis en panique complète car je réalise un truc très con : je ne connais pas le putain de numéro des pompiers ! Madhu sera notre sauveur puisqu'il les a appelés avec un sang-froid sans pareil.
On se réfugie sur un balcon, en hurlant "au feu" dans l'espoir que quelqu'un vienne nous sortir de là. Quelques watchmen (les gardiens de nuit des maisons et immeubles) s'approchent, curieux. On nous tend une échelle en bois qui se fend dès que Madhu pose un pied par terre. On ne connaît toujours pas l'origine du feu et je me mets à psychoter sur la bonbonne de gaz de la cuisine.
Les pompiers finissent par arriver... Pieds nus, sans masques, sans équipement... Je crois halluciner, mais non les mecs vont éteindre un feu à mains nues avec une lance datant de l'âge de pierre. Ca commence par bidouiller le compteur électrique du jardin, ça nous demande les clés pour ouvrir la porte d'entrée... On leur hurle dessus depuis notre balcon telles des Juliette désespérées "mais putain sortez-nous de là et arrêtez de toucher à tout, vous allez tout faire péter avec l'appel d'air !". Regards interloqués, mais ils finissent par nous faire descendre de notre perchoir.
On court dans la rue, pieds nus et en pyjama sans comprendre ce qui nous arrive. 10 minutes après, un pompier revient avec le chat de Julie dans les bras : petite Leela était encore vivante mais terrorisée. Quand à mon petit Ginger, ça faisait déjà 10 jours que le filou s'était fait la malle et que je ne le retrouvais pas. Le jour se lève doucement et après avoir séché nos larmes et ralenti notre rythme cardiaque, on apprend que la source du feu provient de la clim du rez-de-chaussée, surement à cause des dysfonctionnements électriques dont nous étions témoins.
Et si comme toute cette histoire n'était pas déjà assez WTF, sachez que le lendemain le "chef" des pompiers est venu nous réclamer un backshish de 5000 roupies sur notre lieu de travail. Vous voulez encore plus de WTF ? 5 ans plus tôt, (24 juin 2009) ma maison en France brûlait aussi. Même date. Même feu au rez-de-chaussée. Coïncidence ? Je ne crois pas. Énorme WTF mystique ? Oh que oui madame !
Bref dans les 2 cas rassurez-vous : après quelques cauchemars, plusieurs lessives et un déménagement tout revient à la normale. Tout va bien quand ce n'est que matériel et qu'on ne perd personne dans l'histoire. Maintenant, j'en rigole en repensant à toute la troupe qui est venue nous sauver, pieds nus et sans aucun équipement approprié.
2) GINGER
Ce petit chat, c'est quelque chose. Pendant le deuil, on est certes au fond du trou mais la spiritualité que l'on développe nous invite à lire entre les lignes et à trouver un sens aux choses que la vie peut nous mettre entre les mains.
Vous avez liké des centaines de fois ses photos sur Instagram et avez bien rigolé sur l'article que je lui avais dédié. Mais mon petit Ginger a disparu, comme Matt. Ça, c'est la version triste.
La version que j'aime me raconter, c'est qu'il est apparu dans ma vie 3 semaines après que Matt ait disparu et qu'il est reparti 3 semaines après qu'on ait retrouvé son corps. Mon petit Ginger, c'était mon bébé : il me suivait partout (même aux toilettes, oui oui) et dormait blotti contre moi chaque nuit.
Un jour il n'est plus revenu. Je l'ai cherché partout et j'ai demandé à mes voisins s'ils l'avaient aperçu dans leur jardin, mais la boule de poils s'était bel et bien volatilisée. Je n'ai pas pleuré et je suis restée calme.
J'aime me dire que Ginger était mon ange gardien et qu'il est parti après m'avoir consolée pendant la douloureuse attente. Et ça, pour moi, c'est un bon WTF mystique encore une fois !
Aujourd'hui, je garde un petit chaton (Anouk) qu'une association (Cattitude) m'a confiée le temps qu'elle trouve une véritable famille d'adoption. J'ai tourné la page, et ce sera un jour au tour d'un nouvel amoureux de se faire adopter !
Aujourd'hui, je garde un petit chaton (Anouk) qu'une association (Cattitude) m'a confiée le temps qu'elle trouve une véritable famille d'adoption. J'ai tourné la page, et ce sera un jour au tour d'un nouvel amoureux de se faire adopter !
3) CONDUIRE UN RICKSHAW. BOURRÉE.
A Chennai, on ne se déplace pas en Tuk Tuk mais en auto-rickshaw. Et les rickshaw, c'est toute une aventure ici. Autant dans certaines grandes villes le compteur est mis d'office et il n'y a pas besoin de batailler pour les prix, autant à Chennai c'est la croix et la bannière pour fixer le prix d'une course.
C'est une guerre permanente et quotidienne pour que chacun puisse grapiller quelques roupies de plus ou de moins, prétextant les meilleures excuses : "it's raining m'am, extra 50" ou le très odieux "Because I'm white? I'm not a stupid tourist!" (oui, j'ai osé...)
J'ai tendance à haïr la plupart des chauffeurs de rickshaw. C'est en partie ce qui m'avait poussé à acheter une mobylette. Mais parfois, on tombe sur des perles. Ceux qui te font un grand sourire et ne te demandent aucun extra, ceux qui s'intéressent à toi et tentent d'engager la conversation en parlant quelques mots de français, ceux qui conduisent comme Schumacher et transforment un trajet anodin en fou rire...
Et puis il y a ceux qui veulent t'apprendre à conduire leur rickshaw en rentrant de soirée. Ceux-là te flairent de loin puisque généralement tu pues l'alcool à 10 mètres.
Tu es bien calée sur ta banquette arrière bercée par le bruit des klaxons et de la pétarade des pots d'échappements mais les voilà qui d'un coup s'arrêtent, pliés de rire et te demandent de t'asseoir à côté d'eux. Ils te prennent les mains, les posent sur le guidon et challo, c'est parti pour un cours particulier de conduite ! Accélérer, décélérer, freiner, passer les vitesses... C'est super dur ! Mais si je puis me permettre, c'est en vérité un excellent moyen de draguer ce garçon qui partageait le rickshaw avec moi :3
Et puis il y a aussi Julien tiens. Julien, c'est ce mec qui annonce à son arrivée en Inde "moi je veux m'acheter un rickshaw." Tout le monde a ri et levé les yeux au ciel d'un air de dire "tout le monde le dit, personne le fait", mais Julien s'est tenu à son objectif : il a acheté un rickshaw et l'a fait repeindre en bleu et le conduit comme un grand. Badass. Mais je vais attendre un peu avant de le conduire ;)
4) CONDUIRE POUR DE VRAI. (A JEUN)
Bon donc j'ai une mobylette. Jusqu'ici tout va bien. Mais conduire en Inde et assister impuissante au chaos qui règne sur les routes de Chennai = énorme WTF. Puissance 10.
J'ai beau être habituée, je n'en reviens toujours pas de ce que je vois. Ce chaos organisé traduit complètement la façon dont fonctionne ce pays.
En gros, lorsque vous arrivez en Inde il faut mettre toutes vos croyances et toutes vos suppositions de côté. Ici, TOUT est différent. Les codes sont différents, la culture est différente, la valeur des choses est différente et les classes sociales sont toujours un mystère pour moi. Sur la route, c'est exactement pareil. Il n'y a pas 2 jolies files séparées (1 pour rouler à allure normale, l'autre pour doubler), il n'y a pas de rétroviseurs pour vérifier ses angles morts et encore moins de priorité à droite. Il n'y a pas de routes réservées aux riverains, de routes interdites aux poids lourds ou aux tracteurs et il y a encore moins de trottoirs réservés aux piétons.
Sur la route, on trouve pèle-mêle des vaches, des chiens errants, des femmes, des hommes, des enfants, des rats, des rickshaws, des motos, des scooters, des vélos, des bus, des camions, des taxis, des camionnettes, des cycle-rickshaws ou bien des chars fleuris à l'effigie d'une divinité hindoue en route vers un temple. La route est ouverte à tous et c'est un joyeux bordel. Si tu respectes le bordel, rien ne t'arrivera. Si tu te mets à flipper et que tu mets en application tes réflexes Européens (penser que mettre son clignotant suffira à faire comprendre aux autres que tu tournes là maintenant tout de sui... BAM!) et bien tu te mets le doigt dans l’œil.
En France, un accrochage entre 2 véhicules peut donner lieu à une véritable engueulade publique entre les conducteurs, dans le genre pains dans la gueule et autres "connard !" hurlés avant de gribouiller un constat en pestant contre cette débile de femme au volant, comme d'habitude de toute façon c'est toujours les mêmes gnagnagna.
Ici, si l'accrochage n'a tué personne les gens se toisent, un peu surpris, lancent à la limite un regard noir et puis de toute façon on n'a pas le temps pour ces conneries et tout va bien rien de cassé et on repart comme s'il ne s'était rien passé. En revanche s'il y a un mort ou du sang dans l'histoire : FUYEZ. Vous risquez en gros de vous faire lyncher sur la place publique.
Ici, pas de clignotants : on indique en tendant le bras ou en faisant un petit signe de la main qu'on s'apprête à tourner. Ici, pas d'angles morts ou de rétros donc : un bon coup de klaxon à t'en percer les tympans suffira à indiquer que tu passes. La priorité à droite ? Vaste blague ! Ici, si tu veux passer en premier tu dois tout simplement être le premier à faire des appels de phares.
Tout le monde se dirige au son : les klaxons, les musiques de recul (oui, ici les voitures ont une petite musique insupportable qui se met en route lorsque la marche arrière est activée - je vous jure que ce n'est pas une blague et ça me rend ouf) et les bip des clignotants (car oui, si on ne les entendait pas tout le monde s'en fouterait). Les klaxons des bus te font sursauter car on croirait entendre un paquebot. Rien n'est homologué, c'est le bordel mais tout fonctionne à la perfection. C'est assez incroyable. Il y a d'ailleurs un article complètement tordant (en anglais) qui décrit également cette anarchie, à lire ici. Extrait :
"The horn is to be used in the following situations:
-When you want to pass someone
-When you are passing someone
-When you feel that someone is being a jerk
-When you wish someone would go faster
-When you are pretty sure that someone is going to pull out in front of you
-When they do pull out in front of you
-When someone is not proceeding through a red light properly (see above)
-A few seconds before a light turns green in order to alert the driver 6 cars ahead of you that he might want to think about getting ready
-When you plan on going through a red traffic signal
-When you are going the wrong way on a one way road
-When someone else is going the wrong way on a one way road
-When you have not used your horn in a few minutes All other uses should be avoided."
"The horn is to be used in the following situations:
-When you want to pass someone
-When you are passing someone
-When you feel that someone is being a jerk
-When you wish someone would go faster
-When you are pretty sure that someone is going to pull out in front of you
-When they do pull out in front of you
-When someone is not proceeding through a red light properly (see above)
-A few seconds before a light turns green in order to alert the driver 6 cars ahead of you that he might want to think about getting ready
-When you plan on going through a red traffic signal
-When you are going the wrong way on a one way road
-When someone else is going the wrong way on a one way road
-When you have not used your horn in a few minutes All other uses should be avoided."
Pour comprendre d'où vient ce chaos, je vous invite à regarder la super explication de Devdutt Pattanaik lors d'une conférence TEDx. Ca m'a sincèrement aidée à mettre des mots sur ce que je voyais et à relativiser tout cela :
5) LA MOUSSON
Je ne sais pas pourquoi je m'étais mis cette idée dans la tête, mais pour moi la mousson était une pluie continue sur plusieurs semaines ou plusieurs mois, suivie d'une longue période de sécheresse.
Ce n'est pas tellement le cas : en période de mousson les averses sont fréquentes, courtes mais très violentes et généralement accompagnées de gros orages. Ce pluies torrentielles sont parfois désastreuses (les coulées de boues et autres villages indiens évacués d'urgence font souvent les gros titres des infos en période de mousson) mais nous sommes relativement épargnés par ces catastrophes dans le coin.
Toutefois, en août dernier lorsque nous avons atterri à Chennai après 2 semaines de vacances dans le nord, mon frère et moi avons été accueilli à l'aéroport par le plus gros orage que je n'ai jamais vu de ma vie. L'atterrissage s'était fait sous d'affreuses turbulences mais ce qui nous attendait dehors était pire. Une pluie torrentielle s'était abattue sur Chennai et tout le monde s'envoyait des messages pour se tenir au courant (Moi je suis bloquée sur la route, et vous ? Ah, nous c'est inondé dans l'appart ! Euh nous on n'a plus d'électricité ! Moi mon chauffeur de taxi est en train de chialer parce qu'il a peur !).
Le trajet habituel aéroport-maison prend une petite demi-heure mais ce soir-là, nous avons mis plus d'une heure à rentrer tellement l'eau montait, inondant toutes les rues du quartier. Les branches des arbres jonchaient les allées, cassées par le vent et la foudre qui s'abattait régulièrement sans qu'on ait le temps de compter jusqu'à 3 après avoir été aveuglés par un éclair.
Ici, pas d'égouts ou de système d'évacuation de l'eau. Alors à la moindre averse, tout est inondé et les routes deviennent vite impossibles à traverser, même en voiture. Notre chauffeur de taxi est sorti pieds nus pour évaluer la hauteur des eaux : il est vite retourné à son volant quand il a réalisé qu'il était trempé jusqu'aux genoux.
Nous avons fini par nous frayer un chemin en passant par la plage et une fois au sec chez moi, on s'est regardé comme deux ronds de flan, complètement abasourdis par le trajet qu'on venait de vivre. Cet orage-là a bien alimenté nos conversations le lendemain, je peux vous le dire !
Pour conclure ce pavé (félicitations si vous avez tenu jusqu'à la fin), en fait il n'y a pas une seule journée sans qu'un truc dingue ne m'arrive ici. Et dans le fond, c'est plutôt génial et addictif, même si c'est complètement épuisant. L'Inde, c'est aussi faire son footing au milieu des daims dans un parc. C'est boire un bhang lassi (au cannabis donc) dans le Rajasthan. C'est voir des corps brûler à Varanasi. C'est se faire réveiller par l'appel de la prière de la Mosquée du quartier. C'est sortir de ses gonds, hurler après un chauffeur de rickshaw et se faire encore plus crier dessus en retour. C'est déguster les meilleurs plats en sauce. Goûter des milkshakes à l'avocat. C'est hocher la tête de gauche à droite et non plus de bas en haut. C'est mystique, religieux, riche, pauvre, sale et divin à la fois. C'est se faire regarder d'un sale oeil par son watchman quand on ramène une caisse d'alcool du TASMAC (liquor stores autorisés). C'est toquer à la porte des voisines pour se faire aider à enfiler son sari.
Je vous promets un article bis lorsque mon contrat en Inde sera terminé, car je parie qu'il risque encore de m'arriver des tas d'aventures ;)
28 commentaires:
Wow tu es bien courageuse de conduire un mobylette dans un tel chaos ! Je me souviens quand j'étais au lycée, je voulais un Vespa (comme tout le monde) et mon père me disait hors de question parce qu'il voyait presque tous les jours des motards allongés sur le bord du périph... Je pense qu'il aurait des sueurs froides à t'imaginer sur ta mobylette en Inde !
Les WTF mystiques... Personnellement j'y crois, ça fait parti de ma culture. Là où d'autres voient des coïncidences un peu farfelu, moi je vois un message bien plus fort que ça. Ce chat venu d'ailleurs, c'est justement ça d'après moi.
En tout cas merci, j'ai Durch Den Monsun de Tokio Hotel dans la tête maintenant ! "A travers la mousson..."
xx
1) A chaque fois que le coeur d'un homme s'enflamme pour toi, un feu se déclare dans ta vie...
2) Figure-toi que la disparition de Ginger m'a profondément affecté, encore plus que celle de Matt car j'ai une sensibilité particulière concernant les chats (crois-le ou pas, je continue encore de voir en rêve un chat qu'on avait à la maison il y a 20ans !)
3) As-tu entendu parler du "tchulu" ? C'est un alcool très prisé chez les conducteurs de rickshaw, fabriqué à partir de détritus et de détergents divers. Sa puissance (~70°) et sa toxicité sont à l'origine de bien des drames...
4) Lorsqu'un Indien arrive en Europe pour la 1ère fois, imagine le dépaysement et le décalage culturel symétrique qu'il subit !^^
5) Ta dernière phrase, j'ai d'abord cru lire : "C'est toquer à la porte des voisines pour se faire aider à enfiler son MARI" (! ) :-)))
Impressionnant en effet ces coïncidences, je n'y crois plus trop non plus, il y a des choses qui sont tout de même sacrément illogiques et qui se répètent.
Moi c'est en général sur la route que je le constate, mon 'sixième sens' qui me dit brusquement de freiner, en général j'obéis toujours et chaque fois j'ai pu éviter une biche... ou un sanglier. Toujours impressionnant à voir.
Quand au chat, j'ai envie de dire dommage mais en même temps bizarre, un ami (décédé maintenant) aurait certainement dit que ce chat t'avais été envoye par Matt... et c'est un peu (à la façon que tu l'écris) ce qui m'est venu de suite à l'esprit.
Voir des conicidences partout ? peut être mais parfois franchement c'est à se demander.
EN tout cas j'espère que tu en auras d'autres à nous présenter car franchement j'ai lu jusqu'au bout et pourtant je ferrais mieux d'aller me coucher au vu de l'heure tardive mais non ton article m'a tenu en haleine ^^
Quel plaisir de te retrouver !
Le côté mystique je l'ai développé également après des moments difficiles, moi aussi je crois qu'il y a des choses qu'on ne peut pax expliquer mais qui ont un sens malgré tout, et ce petit Ginger c'est vraiment fou... ça fait vraiment ange gardien comme tu le dis si bien... c'est pas pour rien qu'ils étaient vénérés en Egypte... Quant aux incendies, c'est vraiment fou aussi, à la même date... Quant au reste, je suis fan ! ça a l'air fou comme pays, ça me donne envie d'y aller bien que ça me fasse un peu peur aussi ! Merci, j'attends la suite avec impatience :)
J'adore cet article je me retrouve tellement dans tout ça. je n'ai pas encore abordé l'Inde dans mon blog, mais j'avais en tête de raconter mes anecdotes de mon dernier voyage. Il est clair qu'en peu de temps tu as l'impression d'avoir tout vu d'une vie ;)
1) ah les pompiers ça ne m'étonne pas du tout qu'ils soient arrivés sans rien et c'est là que tu te poses des questions...
2) Tes WTF mystiques, c'est vrai qu'il y a des choses qui se passent où on y trouve des logiques incohérentes!
3)ah les auto-rickshaw, quel combat! la dernière fois je me suis emporté en disant que c'était pas parce que je ne résidais pas en Inde qu'il fallait croire que je ne m'y connaissais pas, surtout avec mon physique d'indienne faussement touriste!
4)oui j'ai toujours dit tu sais conduire en Inde, tu réussiras à conduire partout dans le monde. les codes qui sont créés par les indiens même et cette vigilance de tout instant pour ne pas se rentrer dedans...ils sont fort quand même ces indiens !
5) j'ai une grosse anecdote sur la mousson mais trop long à raconter mais c'est un sujet dingue quand on a vécu en dehors du l'Inde.
Bref, je me dis qu'on devrait ce faire nos WTF de l'Inde chacun ;)
Merci <3
Caroline
Super article ! Ca fait plaisir de te relire. Je suis actuellement en Inde pour plusieurs mois, près de Chidambaram / Cuddalore (pas super loin de Chennai) et c'est exactement ça du coup ça me fait bien sourire :) Le soleil revient un peu demain apparemment, la mousson devrait se calmer, ouf.
haha !
Je pars demain matin pour un court séjour en Inde, çà me remet dans l'ambiance...
profite bien de tes quelques mois encore là-bas.
Génial ton article ! Bizarrement, ça me donne envie de visiter Chennai :D
Welcome back Marion !
Julie
J'ai beaucoup aimé lire cet article et je rattrape avec avidité les derniers. C'est fou, j'ai toujours rêvé d'aller en Inde, j'ai toujours su que ça serait un joyeux bordel mais là, ça va au delà de ce que je m'imaginais ! J'ai même eu des coups de stress en lisant certains passages, c'est pour dire ^^ !
Je pense qu'après toutes ces expériences, tu dois relativiser sur un tas de choses. Merci pour ce partage et bon courage pour la suite.
Genial cet article! pour moi qui ne connait pas du tout l'Inde, ça m'aide à comprendre ce qui m'attend dans qq mois ;-)
Au sujet des WTF mystiques que tu as vécu, j'ai directement pensé au bouquin "La prophétie des andes" ("The Celestine Prophecy" en anglais), qui est un roman qui traite de la loi de l'attraction, les énergies, ... Tu le connais peut-être, et je sais pas si t'es un peu dans ce trip-là, mais il me semble que ça pourrait t'intéresser en te lisant :-) en tout cas, je pense qu'effectivement parfois certains évènements ne sont pas dûs au hasard ! Et là l'histoire de ton petit Ginger... wow. Comment croire que c'est une coincidence, quand ça se passe à un moment tellement précis, et tellement marquant de ta vie ? Je trouve ça fascinant !
Anywayz, pour ce qui est du reste c'est trop chouette d'en apprendre toujours plus sur l'Inde avec toi ! Continue ! C'est un plaisir de te lire !
excellent l'article anglais sur l'usage du klaxon !!
j'ai passé trois semaines au tamil nadu en vacances et avec mes copines, on avait une nouvelle théorie tous les jours "non mais en fait, ils signalent qu'ils sont là" "non mais aussi c'est pour dire qu'ils vont tourner" "non, mais..." euh en vrai c'est juste TOUT LE TEMPS et ça fonctionne !
petite anectode de rickshaw, on s'est pris un supplément parce qu'on montait à 5 dedans et que le chauffeur nous a dit en roulant les yeux "you're not like indian girls..." comprendre : vous êtes des gros tas !! sympa.. ;-)
Quand mon chat est mort, j'ai directement voulu en adopter un autre. Il se trouve que mon chat actuel est né le même jour que celui du décès de mon premier chat.
J'y ai vu aussi un espèce de truc mystique, même si ce n'est pas comparable à ce que tu as vécu.
Je crois que c'est la première fois que je commente ici, même si j'ai suivi avec énormément d'émotion tes derniers posts. Je sentais juste le sujet tellement puissant que je ne pouvais me résoudre à laisser un commentaire, de peur de dire quelque chose de travers :)
Belle vie à toi <3
Quel plaisir de te relire Marion !
J'ai passé 6 mois en Chine et toutes ces différences, ces découvertes m'ont fait un bien fou... pas une seule journée sans que je découvre un truc nouveau. Hâte de vite repartir :)
Très sympa à lire ce petit article et très drôle
Natacha,de la Bretagne pluvieuse
Marion je te suis depuis des années déjà bien avant que tu sois à Paris ou que tu partes en Suède et déjà je te trouvais forte et mature, indépendante et sûre de toi mais plus le temps passe et plus tu m'épates tu es un petit bout de femme incroyable fort et solide, qui sait faire face à tous les événements que la vie bons ou mauvais met sur notre chemin! je trouve ça incroyable comment tu gères les choses et la situation voilà je voulais juste te dire ça : je te trouves épatante, souriante, pleine de joie de vivre pourtant tu as vécu des choses terrible alors je te dis merci d'être un si bel exemple! continues à nous faire rire, rêver, vibrer avec tes articles…
http://fashioneiric.blogspot.com.
Coline ♥
article génial, merci
Je suis allée en Inde une fois et j'ai même voulu faire un stage là bas. Finalement ce projet n'a pas pu se réaliser, mais j'avoue que j'aurais adoré. C'est incroyable tout ce qu'on peut vivre là-bas, comme si tout était amplifié puissance 10 ou même 1000. Pas le temps de s'ennuyer pour le meilleur... ou pour le pire !! Merci pour ton article qui m'a bien fait marrer.
Conduire en Inde, il faut le vouloir. Tu es bien courageuse!
Oh my god! Des pompiers pieds nus? Et qui réclament après une salaire? WTF!
Ils sont peut-ětre pieds nus leurs pompiers mais je peux te dire qu'ils ont plus de tripes pour se sacrifier pour te sauver que les pompiers-fonctionnaires aux 35h d'ici!
J'aurais pu écrire tes deux derniers points. C'est exactement la même chose au Cambodge. On dira aussi que je me reconnais un peu en toi, la bougeotte, l'envie d'en tirer le maximum, le sourire même si c'est pas tous les jours facile. Je garde cet article sous le coude, il risquerait de m'inspirer (et je veux la suite). Bises
Chère Marion,
cela me fait très plaisir de voir que tu es de nouveau active sur ton blog.
Ton article sur Matt m'avait beaucoup touché et je suis heureuse de voir que tu as pris le temps nécessaire pour revenir vers tes lectrices en douceur.
Cet article m'a beaucoup plu! Quant aux WTF mystiques comme tu dis, certains diront qu'on voit les signes qu'on cherche et qu'on les cherche précisément dans les moments de détresse. D'autres diront qu'ils nous sont envoyé précisément parce qu'on en a besoin. Parmi ces personnes, certains appelle cela Dieu. Je crois que j'en fais partie.
En tous cas, j'espere continuer à te lire.
Bonne route Marion! Et heureuse que tu aies échappé à cet incendie!! Quelle histoire!
Cette article est juste dingo. J'ai beaucoup aimé le lire. J'ai des images de l'Inde dans ma tête mais c'est super de pouvoir les imaginer à travers tes photos instagram et tes textes ici.
Petite question qui me trotte par rapport à la fuite si mort/sang/accident il y a:
Même étant fautif tu dois fuir?
Alors là oui c'est très wtf. L'histoire du chat est superbe, et je me dis pourquoi pas en effet.
Quand mon oncle est mort, son perroquet qui ne laissait personne l'approcher s'est envolé et a attérit sur l'épaule de ma tante qui n'avait jamais eu le droit de le toucher. Comme quoi, tu as probablement raison.
Je te souhaite plein de supers aventures dans ta vie et vite plein de photos!
J'adore ces articles Marion... <3
Voilà c'est tout.
Je t'embrasse
Haaaaa comment je me suis retrouvée dans ton article ! J'ai bien rigolé. C'est tous ces moments WTF qui m'ont fait adoré l'Inde !
Bonne continuation Marion
Namaste
Waouhhhh !! Vous avez de sacrées idées !!! C'est génial ce que vous faites ; joli partage et interface facile pour naviguer tranquillement !! Bravo !!!
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